samedi 27 juillet 2013

L'Etape du tour 2013 Annecy-Semnoz : Superbe édition !

Récit de mon étape du Tour 2013 à Annecy-Semnoz 7 juillet 2013 - Dossard 4103


Une étape du Tour parfaite
Un temps idéal
Un parcours relevé et magnifique
avec ce superbe lac d'Annecy
Une ambiance du tonnerre
Une organisation parfaite
Des bénévoles sympas
Des ravitos à la hauteur en qualité et quantité
UN SANS-FAUTE POUR A.S.O. !

Participaient à l'étape du tour 2013 :
Dominique - dossard 3180, 
Bernard - dossard 9842,  
Stéphane - dossard 9951, 
Daniel dossard 4514 et son fils 
Christophe dossard 2180 qui l'accompagnait.
Une énorme pensée pour Lionel et Francis qui n'ont pas pu  participer à cette étape du tour suite à une grosse chute en vélo fin mai. Mais ce n'est que partie remise pour nos deux guerriers malchanceux.


Objectif du jour de l'étape du tour : ne pas se mettre dans le rouge !

Levés à 3 h 30, petit déjeuner, chargement des vélos et départ de Megève à 4 h 15 avec Florence  pour rejoindre Dominique, son beau-frère et son neveu à Metz-Tessy à 6 h 00.
Je ne le dis pas mais je suis impressionné, car tout ce beau petit monde a été à un moment ou un autre cycliste amateur de haut niveau, alors que moi, je suis plutôt du genre cyclotouriste amateur de petit niveau qui essaie de faire du cyclo-sportif en dilettante.
Pas de résultat de course cycliste à mon actif contrairement au palmarès chargé de ces 3 gaillards, simplement des périples vélos sur le tard, des défis personnels où la vitesse n'est pas un enjeu majeur et  une  simple participation l'étape du tour 2012. Alors une raison de plus pour faire cette étape humblement.

Aussitôt arrivé, je ne perds pas de temps : petit pré ravitaillement d'attente, car le petit déjeuner est déjà loin... on ne rigole pas avec le carburant.
Florence restera avec Catherine, elles nous rejoindront en vélo à l'arrivée en haut du Semnoz en faisant entre autres les 20 km d'ascension sur l’autre versant en passant par Leschaux.
Une fois la ligne d'arrivée passée, Dominique et moi  les raccompagnerons sur le même versant pour redescendre à Annecy au village départ où nous retrouverons Bernard, pour retirer notre médaille finisher et une pasta bien méritée suivie d'une petite sieste pour Dominique.

A 6 h15, notre petit groupe de coureurs partira en vélo pour Annecy rejoindre nos SAS de départ respectifs (n° de dossards affectés en fonction des perf passées annoncées) et chacun attendra patiemment son tour. Je suis dans le 5eme SAS avec Daniel. Dominique est un Sas avant nous.
Je profite de l'attente pour boire ma bouteille d'eau de 75 cl en prévision de la chaleur qui s'annonce. Impressionnant le nombre de cyclos dont 40% sont des étrangers.

Un petit coup de fil à Bernard et Stéphane qui participent pour la première fois à une étape du tour. Je ne me fais pas de souci pour Bernard, il a fait l'an passé la traversée des Pyrénées et gravi les 30 cols sans peine, c'est un costaud.
Par contre, Stéphane n'a jamais fait de vélo en montagne et pour lui ça risque d'être plus compliqué.
Daniel m'explique que c'est la dernière étape du Tour qu'il fait, à son âge maintenant c'est la balade qui l’intéresse et plus la course.... A voir, car il a déjà un sacré palmarès le monsieur !

Mon objectif du jour est de faire cette étape du Tour 2013 à l'économie, histoire de garder des ressources pour le Tour du Mont Blanc Cyclo programmé 15 jours plus tard, mais de finir avec panache la grimpée du Semnoz histoire de me faire plaisir.
Et faudrait pas que le Bernard me rattrape en cours de route ! alors qu'il partira dans le 10eme SAS une demi-heure après moi. Faudra quand même pas trop traîner, car il a de sacrées ressources et je sais qu'il est plus fort que moi.
Dominique quant à lui, il est aussi bien plus fort que moi, je sais qu'il va faire la course et  partir à fonds les manettes comme à son habitude. Et cela lui avait bien réussie sur l'étape du tour 2012.
Mon seul atout, c'est la sous estime de mes capacités qui me font toujours aller un cran au-dessous, au cas où.... c'est comme pour les ravitos, toujours peur de ne pas en avoir assez...

Je pars dans le SAS des 4000 et j'espère donc simplement finir dans les 4000 premiers. Ce ne sera pas une perf, mais pour moi ce sera honorable et un bon test de gestion au vu du programme de juillet.
Attention, c'est un départ par niveau, donc ce n'est pas comme l'an passé où on est parti dans les derniers SAS.
Allez, je l'avoue, au fond de moi, il y a quand même une petite envie d'essayer de rattraper Dominique qui est parti un SAS juste avant moi. Malgré les autres bonnes résolutions de mon objectif principal, on ne fait pas ce genre d'épreuve sans être un tant soit peu compétiteur, et tant pis pour les contradictions. Dominique a privilégié cette année les courses au détriment des longues sorties et il n'a pas fait beaucoup de dénivelé contrairement à l'an passé, c'est  trop tentant. Je sais qu'il n'aura qu'une hantise lui aussi, c'est que je le rattrape.
La pression monte, je ronge mon frein.

L'ambiance au départ : l'attente dans les SAS - vidéo étape du tour 2013 A.S.O.



Vers 7 h 30, c'est parti

Aussitôt l'arche franchie, je lâche les chevaux, c'est le défouloir, ça double à gauche, ça double à droite, il n'y a que 10 km pour faire sa place au cas où ça bouchonnerait aux abords de la côte du Puget, alors faut y aller en évitant la chute avec les trottoirs.
La route le long du lac est à nous et ça file à 35 - 40 - 45 km/h.

Puis ça se calme à Saint-Jorioz, les cloches des spectateurs sonnent le début des côtes en commençant par la  Côte du Puget avec superbe vue sur le lac d'Annecy. Longue et dense guirlande de vélos qui serpente devant et dernière moi comme ce sera le cas quasiment tout le long du parcours.

Il faut prendre son rythme, mais ce n'est pas facile avec ces côtes sans difficultés où on double pas mal.
Il faut pourtant que je calme le jeu, je sais que l'étape se joue au Mont Revard et au Semnoz.

Rien ne sert de partir vite ....

Faut pas s'emballer dans ces premières petites côtes successives qui pourraient laisser croire que cette étape sera une petite promenade de santé sur ses superbes routes sécurisées dans des paysages galvanisants au-dessus du lac d'Annecy et une foule de coureurs où on en trouve toujours des moins forts que soit.

Avec 11 475 participants, la tentation est en effet très grande de toujours vouloir doubler ou de s'accrocher aux wagons express qui passent.
Dans l'euphorie du petit matin après avoir longuement attendu son tour et piaffé dans les nombreux SAS, beaucoup se sont fait piéger à ce petit jeu. Et c'est compréhensif puisque quand on démarre enfin, on n'a qu'une envie, aller rejoindre ceux du SAS précédent partis juste avant nous et les doubler, mais aussi, et surtout, ne pas se faire doubler par les SAS qui partiront après nous.

Ça devient une obsession et une motivation. L’œil est aux aguets pour relever les n° de dossards et voir si les n° des SAS suivants ne nous ont pas déjà rattrapés.
Une fois les premières bosses passées, la raison l'emporte et l'oeil ne fait plus que constater que je me fais  bien doubler par des SAS partis bien longtemps après moi.
Du calme, Bernard ne peut pas déjà être là !!

Petite halte technique consécutive au litre d'eau bu depuis le levé.

C'est le moment où la raison revient, le moment de faire le point et de relâcher la pression.
Je repars et me concentre sur ma cadence de pédalage pour pas ne me faire les "grosses cuisses", mon cardio pour redescendre vers 85 %, mes sensations pour être facile, boire régulièrement toutes les 10-15 mn, en alternant hydrixir et eau,  manger une barre toutes les heures et ensuite, libéré de cette pression inutile de chasse aux dossards, je profite  pleinement du moment et me régale.
De toutes les façons, vu le nombre, j'en vois pas mal en fort mauvais état, et en plus des dossards partis avant nous, alors, pas d'affolement, l'arrivée en haut du Semnoz en calmera plus d'un.

L'ambiance pendant la course - vidéo étape du tour 2013 A.S.O.



Beaucoup de chutes aussi.
Je me fais moi-même une très grosse frayeur dans une descente où je bloque la roue arrière et file tout droit dans un virage.
Ca calme encore un peu plus. J'assiste  à une chute juste devant moi dans un lacet et entends le choc et les cris de douleurs du coureur qui se relève en se tenant l'épaule. Pas de possibilité de s'arrêter, c'est trop dangereux avec la horde discontinue de vélos qui déboulent  à fond la caisse
Alors c'est pas grave si quelques turbots partis des fins fonds des SAS me doublent, ce serait dommage de se blesser.

La montée du Mont Revart n'est pas dure non plus, mais faut pas se laisser aller, il reste encore une soixantaine de km avec le Semnoz en apothéose.

Le début de la faim.
Arrêt au ravito de la Feclaz pour faire le plein d'eau. Je sature des produit Overst'im et dilue le reste du bidon. Ce sera surement mon erreur, vu le peu de punch que j'aurai dans le Semnoz. L'essence commencera à se tarir au pied du Semnoz

Le Semnoz - la grosse difficulté du jour !

Et Bien, heureusement que j'ai roulé à l'économie !!
Sinon je pense que la montée du Semnoz aurait été encore bien plus calamiteuse qu'elle ne l'a été pour moi pendant 1 h 16 min et 43 s d'ascension.

Ouille ! A tel point que je me mets à trouver cette ascension aussi difficile voire plus difficile que le  Ventoux que j'avais pourtant gravi dans la journée par les 2 faces en mai dernier lors de notre séjour à Carpentras.
Mais en réalité, c'est bien la fatigue qui est au rendez-vous et me scotche au goudron dans cette longue rampe durant ces 11 km à 8,5 %.
Car ces 11 derniers km  pour franchir la ligne d'arrivée viennent tout simplement après
  •  la Côte de Puget (5,4 km à 5,8%), 
  • le Col de Leschaux (3,6 km à 6,2%),
  • la Côte de Aillons-le-Vieux (6 km à 4%), 
  • le Col des Prés (3,5 km à 6,5%) 
  • et le Col du Mont-Revard (16 km à 5,4%).
Dès la sortie du  village de Quintal, au 1er virage à droite,  le ton est donné, l'ascension du Semnoz va faire très mal  dans les jambes et dans le mental.
Les 3 premiers kilomètres ne laissent pas de répits, un petit replat au 5eme km qui soulage un peu (un petit roudoudou comme disait Lulu pour la diagonale des fous en 2010), puis c'est reparti jusqu'en haut.
Il y a de la pente, et la pente est raide, très raide même !
Mais  il n'y a pas le choix, il faut pédaler et surtout ne pas poser le pied à terre.

Je voulais monter le semnoz en donnant un peu plus, et bien c'est raté, j'ai dû laissé mon panache sur mon oreillé et c'est le semenoz qui m'a maté et remis à ma place.
J'ai les watts dans la ouate !
Tout à gauche ! l'esprit combattant en berne, humblement, je le  gravi patiemment, mètre après mètre à une vitesse d'escargot, regardant par moment si mes freins ne sont pas bloqués ou si je ne suis pas crevé, tellement ma vitesse est peu élevée, m'arrosant les pieds avec l'eau de mon bidon pour faire passer la douleur sous la plante des pieds et surtout ne pas m'arrêter.
Cette douleur m'accompagnera sur toute la montée - j'arriverai par moment à l'oublier en me concentrant sur la technique de pédalage pour garder la cadence et tourner rond.

C'est marrant, il n'y a plus grand monde qui parle pendant cette ascension, un peu comme dans les derniers km d'un marathon où chacun livre le dernier combat avec son mental. Mental toujours prêt à trouver tous les prétextes pour lever le pied et le mettre à terre. Fatigue, douleurs, épuisement, tout doit être relégué au fin fond de soit pour ne laisser la place qu'à une seule pensée : pédaler et avancer.

Pourtant c'est l’hécatombe tout au long de la montée, une armée de cyclos en déroute, un vrai champs de bataille. Ca marche, ça s'assoit , ça vomit et ça râle.
C'est chacun pour soi, c'est la règle, je vais quand même pas m'arrêter pour les pousser.
C'est  la douleur des coureurs en perdition qui alimente ma volonté d'avancer comme si je transformais cette détresse en énergie positive pour garder le cap et pousser plus loin.
Tout au long de la montée, un flot incessant de vélos descendant sur l'autre voie de la route. Certains descendeurs commentent à leur compagnon "t'as vu y'a des dossards 2000 qui sont pas encore arrivés !"
On peut pas dire que c'est réconfortant pour ces dossards en perdition.
Mais en attendant, si je peux les doubler ce sera toujours ça de pris. Aucune pitié.

Soudain, j'aperçois Catherine qui m'encourage en attendant Dominique. Serait-ce que Dominique ne serait pas arrivé ?
L'ai-je doublé alors qu'il était arrêté à un ravito ?
C'est pas possible ! Au fond de moi, la petite idée d'arriver avant lui resurgit... mais elle est vite refoulée car ça ne me parait pas être à la loyale. Si si, c'est sincère. Bon c'est vrai je suis quand même content, et en plus Bernard ne m'a toujours pas doublé. Je ne le crois pas ! je vais arrivé le premier des ligugéens et iteuillais, alors qu'ils auraient dû me tanner tous les 2.
Allez, il me reste 500 m pour passer l'arche d'arrivée, je me secoue un peu et accélère, histoire d'en doubler 2 ou 3.
Pas trop esprit cyclotouriste et fair play le gars, mais tant pis j'assume, j'ai toujours aimé accélérer sur les arrivées des courses à pied et trail (encore faut'il arriver...), alors, y a pas de raison de ne pas le faire en haut du Semnoz et de savourer. Une course est une course.

Passé l'arrivée, je retrouve ma précieuse Florence qui m'attends avec un petit sandwich et un coca tout spécialement convoyé en vélo avec Catherine depuis Metz-Tessy avec ascension des 20 km du Semnoz via Leschaux. Un exploit du jour aussi pour nos 2 accompagnatrices !

L'ambiance à l'arrivée en haut du Semnoz - vidéo étape du tour 2013 A.S.O.

Bilan de cette superbe étape du tour 2013

  1. L'objectif fixé pour cette étape du tour est atteint, je ne me suis pas mis dans le rouge et n'ai pas compromis mon tour du mont blanc à venir
  2. Je finis 3 216 eme, petite satisfaction, mieux que mon n° de dossard (4103), mais l'objectif grimpeur est décevant puisque je ne finis que 3 676 eme.
    Ce différentiel de 460 coureurs prouve que j'ai vraiment économisé la monture, ou bien au contraire que j'ai bien géré.
  3. Ma gestion de la course n'a pas été si mauvaise que çà au final et j'ai beau me dire que j'aurai pu beaucoup mieux faire, je suis en fait à ma place et m'en satisfait donc.
    Comme quoi, il vaut toujours mieux en garder pour la fin (faim), même si c'est frustrant de ne pas sauter dans des wagons express.
    Et pourtant, 3 jours plus tôt, j'étais chez l'ostéo et le médecin, ne pouvant à peine poser le talon droit par terre, mes problèmes de calcification d'insertion du tendon s'étant rappelés à moi suite sans doute à une sollicitation trop forte lors de déménagements, puisque le vélo ne m'avait jamais réveillé cette douleur depuis que je ne courais plus (à pied).
    Je ne donnais pas cher de moi pour le programme escapades en vélo prévu dans les Alpes. Compresses nocturnes d'argiles verte et infiltration ont eu raison de cette inflammation que je n'ai plus ressentie depuis si ce n'avait pas été cette satanée douleur fulgurante sous la plante des pieds (surtout à gauche) sur le dernier tiers du parcours.
  4. Je finis néanmoins cette étape du tour un peu inquiet, car les 130 km et  3 600 m de D+ du jour, ne sont qu'un  avant-goût de ce qui m'attend  dans 15 jours sur le TMB Cyclo avec ses 330 km et ses 8000 m de D+. Et là, il ne faudra pas du tout jouer à vouloir doubler les copains, de toutes les façons, avec 300 participants, la solitude du grimpeur deviendra vite la réalité du jour.
    De plus, j'ai encore mal géré mon alimentation sur la fin, toujours le même écœurement et un manque de vigilance pour me forcer à m'alimenter.
  5. Ce fût un vrai bonheur que de rouler sur ces magnifiques petites routes sécurisées réservées aux seuls vélos et de partager ce plaisir avec tous ces inconnus (e).
    Plaisir simple de grimper des côtes et des cols, de gravir ces montagnes et aller voir ce qu'il y a de l'autre côté.
    Le vélo sans la montagne, ce n'est pas du vélo, et qu'importe les vitesses et performances, l'important c'est d'aller au bout et de rallier les objectifs de destinations et  itinéraires fixés.
Gravir des cols, voilà ce qui me plaît de plus en plus, et ce malgré mes piètres qualités de descendeurs. 


Les copains :

  • Stéphane est allé avec courage au bout de l'étape et de lui même, alors qu'il n'avait jamais passé un seul col de montagne et qu'il avait une préparation une peu courte. Une première prometteuse.
  • Bernard n'est pas satisfait de son temps et de son classement, alors qu'il a fait des sacrés temps d'ascension. Il est vrai qu'il a un potentiel qui aurait dû le classer bien mieux. Mais son manque de préparations montagne et de longues distances en 2013 a aussi été pénalisant pour lui. Contrairement a ses dires d'après étape, je pense qu'il n'en restera pas là et qu'en 2014....
  • Dominique est déçu bien entendu malgré une place honorable. C'était un jour sans contrairement à l'étape du tour 2012. Il était pourtant parti sur les chapeaux de roue avec de bonnes sensations. En fait, comme lors de la Limousine effectuée en "off" (faute de dossards) il a souffert le martyre avec des crampes foudroyantes à partir de la moitié du parcours. La fatigue du voyage la veille, le manque d'hydratation (d'eau) des derniers jours avant l'étape du tour, et assurément sa mauvaise stratégie de course sur la première partie du parcours trop énergivore au vu de sa forme ont aussi largement contribué à ce résultat. La sagesse voudrait qu'il vaille mieux aviser sur le dernier tiers de la course et le final s'il reste de la marge, mais la sagesse on ne l'atteint jamais et rien n'est écrit d'avance... Dominique nous en a fait une belle démonstration alors que c'est le meilleur d'entre nous, après son neveu,  et qu'il a une âme de coursier et de guerrier.
  • Daniel a comme je m'en doutais bien tourné, on sent l'expérience, c'est un habitué de la montagne et il finit 4eme de notre petit groupe sans bruit mais avec efficacité.
  • Christophe s'est quant à lui "promené" avant d'accompagner son père sur le final. Il n'avait dû faire du vélo qu'une fois ou 2 depuis le début de l'année...et pas mal de course à pied quand même. Faut dire que quand on est jeune et surtout ancien cycliste amateur de haut niveau on peut se le permettre. Pas étonnant que le tonton Dominique voulait faire "péter les watts" devant le neuveu.


A refaire donc sans modération pour toutes les années à venir et ce, je l’espère, avec encore plus de copains et de copines, car quand on y a goutté, on n'a qu'une envie, c'est de recommencer !

Et puis certains ont une revanche à prendre....

Et qui sait, peut-être avec Florence.... qui se défend bien en montagne avec l'entrainement adéquat. Elle devrait sans peine aller au bout d'une étape du tour ou d'un BRA.




Histoire de se faire mal ou la relativité des "exploits"

L'ambassadeur des Saisies, Nicolas Roux termine 1er  de notre étape du tour 2013 en 4h13'41,  
et le champion  VTT Julien Absalon, termine 3eme  en 4:15'48 derrière Peter Pouly  4h15'11 ....
Les People et champions sportifs et olympiques qui ont participé à l'étape du tour 2013 
Alain Prost : 526e en 5h12'57,
http://legruppetto.com/
Paul Belmondo : 2567e en 6h06'01, 
Jean-Baptiste Grange : 1726e en 5h47'57, 
Antoine Dénériaz : 4610e en 6h46'37, 
Jason Lamy Chappuis : 713e rn 5h20'06, 
Edgar Grospiron : 2919e en 6h13'25, 
Sébastien Michaud : 233e en 4h54'56, 
Cyprien Richard : 1236e en 5h36'06
Et sur le tour de France
QUINTANA ROJAS N.   gagne l'étape officielle en  03h 39' 04'' ..... 
Il a monté le Semnoz en 31 mn 31 s !