jeudi 16 juillet 2009

Trail du Tour des Glaciers de la Vanoise (TGV)

Mise à jour tardive du blog pour indisponibilité de connexion Internet à Méthamis chez Nanou dans le petit Lubéron où je n’ai malheureusement pas fait de vélo, malgré toutes ces magnifiques routes et l’envie d’affronter le célèbre mont Ventoux pourtant si proche et à portée de quelques coups de pédales.


Ce sera pour une autre fois, j’ai préféré récupérer et profiter avec Florence de cette magnifique région dotée d’une concentration de nombreux villages perchés sur leurs promontoires rocheux dans cette zone provençale semi-montagneuse à deux pas d’Avignon.


Au final de superbes vacances à vélo à traverser une partie de la France, puis à randonner dans le magnifique site de Pralognan avec ma bien aimée, un petit passage au lac d'Annecy où nous venions faire du vélo 25 ans plus tôt.... et ensuite randos à nouveau avec les copains du Pec suivies d'un trail d'exception. Et pour terminer, un séjour dans le superbe Lubéron chez Nanou avec le mont Ventoux comme sentinelle.


Récit de ma course du

TRAIL du TOUR DES GLACIERS DE LA VANOISE 2009 (le TGV)

Dimanche 5 juillet 2009
72 km - 3 800 m de dénivelé positif

Pralognan la Vanoise - dimanche 5 juillet 2009 - 3h30 du matin
Cette fois ci, ça y est, pour Florence et moi, c'est le grand jour.
C'est l'heure de se lever et des derniers préparatifs après un petit déjeuner "light" à base d'une portion de gâteau sport Décathlon.
Même si une telle distance est une première pour nous, c'est confiants que nous abordons ce trail après une bonne préparation et une montée progressive en distance : Nous avons fait le marathon des Causses en 2008 (40 km, 1600 m+) puis nous avons progressivement augmenté les distances en 2009 en participant tout d'abord au petit Vulcain (35 km, 1350 m+) le 1er mars, puis à l'Ardéchois (57 km, 2450 m+) le 2 mai dernier.

Eric qui prépare l'UTMB s'est gentiment proposé pour accompagner Florence sur ce trail où elle appréhende les barrières horaires. Mais je sais d'avance qu'elle n'aura pas de problème, elle a progressée sur les derniers trails et elle a bien assimilé sa préparation. Il faut juste qu'elle gère son effort sur la durée. Il va falloir que je surveille mes arrières sur les prochains trails longs si je ne veux pas qu'elle me double.

Si nous avions un temps superbe jusqu'à ces derniers jours où nous avons encore fait de superbes petites rando avec Maryvonne, Laurence, Thierry et Christian, puis avec le reste de la troupe arrivé vendredi, il n'en est pas de même pour les jours à venir.


Jusqu'à samedi après midi, nous n'étions toujours pas certains de courir ce TGV tant attendu, les incertitudes météorologiques liées aux orages laissant en suspens la décision des organisateurs, surtout après l'accident mortel pour 3 raiders survenu sur le trail du Mercantour les semaines précédentes.

Pralognan La Vannoise - 5 h 00 - 1 410 m

Nous retrouvons la joyeuse équipe du PEC sur la ligne de Départ à 4h45.
Une petite photo, une minute de silence à la mémoire des 3 trailers décédés sur le mercantour et c'est parti pour la 1ere ascension discontinue de 1100 m jusqu'au col de la Vanoise.


Le jour n'est pas encore levé et la fraîcheur matinale est agréable.

La procession des coureurs s'étire très vite devant moi et c'est très dur de résister pour ne pas doubler. Quelques lampes frontales éclairent le sentier sous le crépuscule.

La pente calme tès rapidement les ardeurs des plus téméraires. Très vite le silence se fait. Chacun cherche à se caler sur son allure au rythme des cliquetis des bâtons.

Une petite pensée pour Joël qui avait fanfaronné en disant qu'il allait se placer dans les premiers 500 m. Je sais qu'il en est capable le bougre tellement pour lui courir est une chose naturelle comme manger en est une pour d'autres....

Petits encouragements des organisateurs venus en voiture à hauteur du village des Fontanettes à 1640 m.
Puis j’arrive au refuge des Barmettes à 2000 m en compagnie de Jean François.

Florence, Catherine, Eric, Dominique et Jacky nous talonnent alors que Joël, Christian et Daniel ont pris le large depuis longtemps .

Cette montée, nous la connaissons avec Florence puisque nous l’avons effectuée la semaine précédente.

Je l’aborde humblement en marche rapide en veillant à garder une respiration facile, car lors de la reconnaissance, j’avais quelque peu été vite essoufflé à mon goût alors que Florence, elle, paraissait facile.
Prudence, prudence donc et encore prudence…. Ne sachant pas si cet essoufflement intempestif était du à mes 5 jours de périple vélo pour venir de Poitiers à Pralognan ou bien à un manque d’adaptation à l’altitude. Je n'ai pourtant eu aucune fatigue particulière consécutive à ce périple vélo, ne m'étant jamais mis dans le rouge.


La pente est moins raide par moment et je trottine sur les petites portions plus faciles.
Les murets qui entourent le sentier qui serpente dans la montagne font penser, vus de haut, à des photographies de paysages Incas ou bien encore à une petite muraille de Chine.

Le ciel est bien dégagé et laisse présager une matinée bien ensoleillée.

Mes sensations sont très bonnes mais je me raisonne en permanence pour ne pas céder à la tentation d’accélérer, demandant même à Jean François qui a l’air de s’ennuyer à mes côtés, de filer devant à son rythme et de faire sa course. Ce qu'il refuse, puisqu'il avait décidé de courir avec moi.


Nous arrivons au lac des vaches.

Le sentier se poursuit sur les dalles de pierre qui permettent de traverser le lac sans se mouiller les pieds .
Le sentier traverse le lac sur des dalles de pierres donnant l'impression de flotter sur l'eau. Ces dalles donnent à ce lac son caractère si particulier et dépaysant au milieu des montagnes.
La pente se raidit à nouveau devant nous, dominée par la Grande Casse du haut de ses 3855m.

Nous progressons dans ce paysage de plus en plus minéral. J'aperçois plus bas le reste de la troupe du PEC.
Nous surplombons ensuite un petit lac sur un sentier dégagé où la neige était encore abondante la semaine précédente.


Refuge du col de la Vanoise – 7 km - 2 517m - 1er ravitaillement - 1er contrôle,
Nous avons effectué 7 km et 1 100 m de dénivelé positif.


Je me fais enregistrer et continue sur mon élan sans m‘arrêter au ravito, j’ai comme d’habitude un plein sac à dos de barres et de gel en tout genre.

Le sentier est roulant et légèrement descendant après un nouveau petit lac, un vrai plaisir sous le soleil levant sur la montagne que je n’ai guère le loisir d’admirer, restant vigilant à chaque pas pour limiter au maximum les chutes qui ne manqueront pourtant pas de ponctuer ma journée.

Nous rejoignons Daniel qui a décidé de nous attendre, son manque de préparation à ce trail ne lui permettant pas de courir avec Christian aux avants postes comme il en a l’habitude.

J’ai maintenant avec moi deux lièvres de luxe, mais je reste toujours prudent et continue à mon modeste train sachant qu'à ce train, sauf pépin ou accident, les barrières horaires ne seront pas un problème pour moi ni pour Florence si elle gère bien son effort.

Nous n'en sommes qu'à une dizaine de kilomètres, et ce souci de barrières horaires levé, il serait bon de ne pas s'emballer et se griller en essayant de faire un temps.

Un petit embouteillage freine notre progression lors d’un passage enneigé en descente assuré par une corde et les CRS.

Bien entendu, empêtré avec mes bâtons, j’hésite et glisse sur les rochers humides en bas de cette descente et me retrouve sur le dos. 1ere chute sur 4 tout au long de ce trail, les bâtons m'en ayant évité autant.

Nous traversons ensuite un long pierrier constitué d’un fatras d’énormes blocs de rochers bougeant pour certains sous nos pieds. On joue les équilibristes pour éviter de mettre la jambe entre les rochers.
C’est quasiment à cloche pied que nous avançons. j'aperçois Daniel devant moi qui ne me parait pas très à l'aise dans cet exercice.

De même des gazelles qui m'avaient doublé précédemment peinent à avancer sur ces 500 m périlleux.
N'est pas cabri des montagnes qui veut, comme l'est le très sympathique Jean, qui me double très à l'aise dans cet exercice. Il connait le parcours puisqu'il l'a fait en reconnaissance sur 3 jours en début de semaine dernière après son périple vélo avec sa cariole derrière.
Il a l'air facile et double à qui mieux mieux.
Son classement me le confirmera d’ailleurs à l’arrivée puisqu’il termine 10 minutes derrière Christian.
Il boucle le TGV en 11 h 14, se classant 50eme au scratch et 25eme senior sur 121 - excusez du peu !
Ceci est de très bonne augure pour son UTMB qu’il fera après la 2eme partie de son périple vélo …. Y’en a qui sont vraiment plus fous que flous Encore bravo à lui, j’en suis en "Vieux". Je ne manquerai pas de suivre sa progression sur l'UTMB en même temps que celle des copains Maryse, Eric, Jacky, Didier, François, Edaouard et Dominique, sans oublier Gérard qui doit faire la CCC.
Nous arrivons maintenant sur un sentier balcon qui domine la vallée à notre gauche traversant de nombreux torrents après avoir laissé un nouveau petit lac.
Nous montons un sentier en lacets balisé avec des cairns avant d’entamer une descente où je me lâche un peu pour retrouver le plaisir de dérouler.

Un petit coup d'œil de temps en temps par dessus l'épaule pour vérifier que Catherine ne me talonne pas pour me donner sa traditionnelle petite tape amicale sur le postérieur en me doublant.

Cette fois-ci, je crois qu'elle a préféré prendre son temps et profiter du paysage et des ravitaillements, ce qu'elle confirmera plus tard, la pause du grourpe étant de 20 minutes en moyenne à chaque refuge, alors que nous ne nous attardons pas plus de 10 minutes.





Refuge de l’Arpont à 2309m – 21 km – 2eme ravitaillement et 2eme contrôle


Nous pointons et rejoignons Jean François qui nous attendait depuis 10 minutes.
Cette fois ci, je refais le plein en eau et me restaure un peu.


Une personne se trouve mal et est allongée sur un banc avant de rendre bruyamment sous la table du ravito….

Nous repartons sur une petite descente avant d’arriver à la 2eme bosse de 250m de dénivelé positif sous un soleil qui commence à chauffer sérieusement.
Je prends mon temps encore une fois, le plus dur reste à venir.
Encore un sentier balcon avec des passages assez étroits, on remonte encore une grimpette, puis une piste assez large.
Je trouve le temps long sur cette partie du parcours.
Le sentier en lacets nous mène, le long d’un parc à mouton avant d’entamer une montée vers le refuge de Plan sec.





Refuge Plan Sec – 36 km - 2310m – 3eme ravitaillement et 3eme contrôle
Pointage, plein d’eau et ravito.

Je prends conscience que je n’en suis qu’à la moitié du parcours... Ouille !Encore 36 kilomètres à faire. Et bien il faut les faire ces 36 kilomètres "hé pis c'est tout !" y'a pas le choix, je suis là pour ça.

Je sature avec les produits sucrés et cherche des aliments salés. En fait, je ramènerai à Pralognan les 3/4 de mon chargement en barre et gels, chargement comme à mon habitude disproportionné au cas où.... sauf que quand le cas se présente on est bien incapable d'avaler toutes ces sucreries dont on est saturé. Rien ne vaut alors un bout de saucisson comme dirait Dominique.
Nous repartons avec JF, Daniel ayant filé devant.

Je constate que nous ne courons même pas sur des parties du parcours pourtant très faciles,.
Ma prudence commence à être très coûteuse en temps, on n’arrivera sûrement pas avant 19 h 00.

Tant pis pour l'égot et le classement, jusqu’à présent on était pointé dans les 200 premiers. On s’en contentera.
Là encore je trouve le temps long pour contourner les deux lacs du barrage d’Aussois.
Après le contrôle du Plan d’Amont une bonne grimpette bien éprouvante nous permet de doubler quelques concurrents.
Mais derrière nous une petite horde de traileurs grapille mètre après mètre pour finir par nous doubler.
Quelquefois dans un sentier étroit je m'écarte pour laisser passer nos poursuivants, ne voulant pas me laisser imposer un rythme que je n'ai pas choisi. Jusqu'à présent je ne subits pas la course mais la maîtrise plus ou moins à petit rythme et je tiens à ce que ça continue.
Nous dominons les 2 lacs du plan d’Amont et plan d’Aval en suivant un sentier balcon très vallonné.
Nous arrivons enfin au col du Barbier à 2 287m, avant d’entamer une très très longue descente dans la forêt.

Je m’arrête régulièrement pour vérifier si on ne s’est pas trompé de chemin, le village en bas dans la vallée se rapprochant de plus en plus.
J'aperçois bien de temps en temps un coureur devant, mais ce coureur peut très bien se tromper de chemin et par ailleurs, de dos, on ne voit pas la différence entre un concurrent ou un simple randonneur.
Heureusement l’arrivée aux chalets de l’Orgère à 1850m me rassure.
Nous remontons plus sereinement vers notre prochain refuge.



Refuge de l’Orgère – 51 km - 1 935m – 4eme ravitaillement - 4eme contrôle
Pointage, plein d’eau, ravito.

En discutant avec les bénévoles, on constate à nouveau que Joël a marqué les esprits par sa bonne humeur lors de son passage bien avant nous.

Il a laissé en cadeau le profil et le parcours plastifié que nous avait préparé Jacky.

Une bonne bosse de 900 m de dénivelé positif nous attend, Daniel décide de partir devant, nous le rejoindrons à Mi-ascension.

Avant de partir j'ai une pensée pour florence en espérant qu'elle n'en bave pas trop. Un dernier petit coup d'oeil en bas sur le sentier qui mène au refuge et nous repartons. Je sais que Florence s'est très bien préparée à ce trail et qu'elle est en forme. Tout devrait bien se passer pour elle.

Le début de cette ultime montée est très raide, heureusement que les nuages cachent le soleil brûlant, malheureusement, plus on monte vers le col de Chavière, plus ces nuages se font menaçants.
Cette montée n’en finit plus et on voit tout en haut ce qui nous attend avec des petites silhouettes de trailers qui se découpent sur l’horizon.
Après un replat, nous sommes à 2 400 m, nous attaquons la partie finale avec des passages enneigés du col de Chavière.
Pas après pas, nous progressons derrière Daniel qui ouvre la marche.

Ce n’est vraiment plus de la course à pied mais de la rando.
Enfin nous arrivons au col à 2 796m qui constitue le point culminant du TGV sous quelques gouttes et un ciel de plus en plus noir. 20 minutes jusqu’au refuge, nous annoncent les CRS qui assurent ce passage.
Une descente très technique avec une main courante, puis des passages enneigés et un champs de cairns.


On aperçoit le refuge, mais il nous faudra au final prés de 30 minutes pour l’atteindre. L’orage gronde et Pralognan 12 km plus bas est sous la pluie.
Je m’inquiète pour le reste du groupe qui va passer le col sous l’orage.
Refuge de Péclet Polset –2 450m – 60 km – 5eme ravitaillement –
Pointage, ravito.
J'enlève une chaussure dans laquelle un gravier s'était introduit et ce malgré malgré les mini guètres que je porte.

On ne traîne pas, il faut y aller pour la descente finale que je connais, l’ayant faite avec Florence lors de notre rando vers le superbe lac blanc.

Je sais donc que cette descente va être interminable et infernale pour mes cuisses jusqu’à l’arrivée. Il faut donc foncer, il n'y a pas d'autres solution.

Tracer la route, un point c'est tout. Y'a pas de question à se poser ni à réfléchir sur une quelquonce technique qui permettra d"épargner mes cuisses.

L'écurie approchant, ces 12 derniers kilomètres ne me font pas peur et je lance à Daniel un présomptueux "allez, on se les fait en 1 heure". ce ne sera pas tout à fait ça, mais je pense qu'on aurait pu y arriver.Je range mes bâtons qui m’auront bien aidés tout au long de ce trail et nous entamons la descente en doublant quelques traileurs dont les cuisses ne supportent plus chaque coup de poignard que leur provoque le choc de chaque pas.
Je me sens bien et aimerais bien en doubler plus mais nous progressons ensemble et nous nous attendons pour finir ensemble.
A quoi bon gagner 5 minutes et quelques places. Facile à dire ! mais pas facile à tenir quand on a fait 650 km en vélo pour venir courir ce TGV et en découdre avec les moindres recoins de son "moi intérieur" pour y débusquer ses petites faiblesses et lâchetés toujours prètes à vous tomber dessus quand on s'y attend le moins. Mes périples vélo et divers trails m'ont permis au fil du temps de mieux gérer ce mental qui m'a fait défaut par le passé à plusieurs reprises, mais je sais qu'il faut être vigilant et ne pas le laisser son côté obscur reprendre le dessus. Le vélo itinérant m'a vraiment fait passer un cap en ce domaine : un départ, une arrivée et entre les deux il faut tailler et tracer sa route quoiqu'il advienne. "la force est avec moi" pourvu que ça dure.

Au refuge du roc de la pêche, à 1911m au 66eme km, la pluie s’intensifie et nous accompagnera sur les 6 derniers kilomètres jusqu’à l’arrivée

Après le parking des Prioux à 1760m, et le passage dans le village des Prioux , nous croisons sur le sentier un âne qui s’est mis à l’abris sous un sapin. Nous sommes trempés jusqu’aux os au passage sur le pont de Gerlon où nous sommes encore pointés.

Dommage que le final ne nous fasse pas emprunter le petit sentier rive gauche bien plus sympathique que ce chemin qui en plus nous gratifie d’une côte avant d’arriver sur le camping de Pralognan.

Nous passons main dans la main avec Jean François et Daniel sous l’arche d’arrivée où nous attendent très patiemment sous la pluie Maryvonne, Christian et Joël, ces deus derniers étant arrivé de puis très très longtemps.....

Ensuite c’est douche bien chaude et un petit massage des jambes en attendant Florence qui arrivera un peu plus tard trempée aussi, mais entière et heureuse d'avoir bouclé ce superbe trail.
Je suis cassé et fourbu, alors qu'il y a peu j'étais près à tout casser sur cette descente et je n'ai jamais été dans le rouge tout au long de ce trail (la récupration s'en ressentira puisqu'au bout de 3 jours, je n'avais plus de courbatures alors que les autres fois, il me fallait une semaine pour m'en remettre et quitter mon costume de Robocop).

J'ai la satisfaction d'avoir maîtrisé ma course tout au long de ce trail et de ne pas l'avoir subit comme il m'arrive quelquefois.

Et je réalise que Ca y est c’est fait, 72 km en 13 h 40, soit 5h28 derrière le premier, ou bien encore 3 h 30 derrière ce sacré Joël qui termine dans le Top 20, en 3 h 11 à la 18eme place et 5eme V 1 sur 95.

Et en plus c’était sa première participation à un trail, il n’avait pas de bâton et était équipé de chaussures qualifiées de « ballerines» par ses compères concurrents en tête de course.

Je suis très fier de ma Florence qui quant à elle termine en 15 h 05 accompagné d'Eric, Catherine et Dominique, Jacky ayant été contraint d’abandonner au 50 eme à cause de contractures et surtout ne voulant pas compromettre son futur UTMB.

Pas de quoi pavoiser donc pour moi , mais content quand même d’avoir pu terminer ce trail de montagne réputé comme l’un des plus beau et difficile dans sa catégorie avec pour cette édition plus de 100 coureurs non classés pour abandon ou passage hors délai aux barrières horaires.

Bien entendu cette 182 eme place sur 301 concurrents classés me déçoit personnellement, puisque j’ai plus l’impression d’avoir randonné que couru tout au long de ces 72 km, la moyenne générale de 5,27 km/h parlant d’elle-même.
Heureusement être 24eme V2 sur 53 me réconforte un peu, mon critère étant de finir dans la première moitié du classement.
Ne craignez pas d'être lent, craignez seulement d'être à l'arrêt. (proverbe chinois)
Auquel un ultrafondu à rajouté :

Mieux vaut marcher dans la bonne direction que courir dans la mauvaise !

Et puis, c'est toujours stimulant de se dire qu'on aurait pu mieux faire. C'est un peu comme le joueur qui remet ça une autre fois , car il sait que la prochaine ce sera la bonne.

Et bien justement, sans rêver de performances, je me projette déjà en 2010 ou nous pourrions, pourquoi pas passer à une distance supérieure et faire notre premier Ultra Trail ?

Les 100 km de l’UTB (Ultra Trail du Beaufortain) et ses 5050 m de dénivelés positifs par exemple.
Pour un gars qui ne veut pas entendre parler des 100 kilomètres de Millau sur route, me voilà à faire des plans sur la comète pour faire 100 kilomètres en montagne.
De longues heures de préparation en perpertive sur le 1er semestre 2010 avec pour ma part un mixte vélo / course à pied comme j'en ai l'habitude dorénavant, histoire d'économiser mes articulations et de faire du vélo avec le copain Bernard, même si j'ai du mal à suivre son train d'enfer et qu'il va encore me chambrer.

Je suis certain que ma chère et tendre qui a brillamment bouclé ce TGV sera partante pour cette nouvelle aventure 2010 dans ces Alpes que nous adorons tant.

Restera à trouver bien entendu un périple vélo 2010, histoire d'ajouter un nouveau chapitre à ma petite aventure intérieure et de faire la nique au quotidien qui jour après jour nous emmène inexorablement sur son tapis roulant. Autant rouler plus vite que lui.


D'ici là ..... le superbe Lubéron nous attends


Lien vers L'article sur le site du PEC (merci à Eric et Chrisitian pour les 4 ou 5 photos empruntées)




La vidéo du trail du Tour des Glaciers de la Vanoise 2009


Et une petite vidéo empruntée à "Thie" sur le site Ultrafondus


tour des glaciers de la vanoise 07/2009

2 commentaires:

  1. Salut François,
    bravo pour votre périple dans les alpes. si tu veux retourner dans les alpes à la même période l'an prochain, je te suggère "la Montagne Hard", y a pas soucis tu auras tes 100 bornes (119) et un dénivelé qui parle : 10000m et comme çà tu sera près pour le GRR (on le fait ensemble ?), je crois que Christian y emmène une équipe du PEC.
    à bientôt.
    Thierry

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