vendredi 3 juin 2011

Séjour Pyrénéen avec Eric - 30, 31 mai et 1er juin 2011

Ce séjour de préparation trail, en compagnie du copain Eric, qui devait s'étaler du lundi 30 mai au samedi 4 juin a malheureusement été écourté pour cause de conditions météorologiques peu favorables. Pascal n'a donc aucun regret à avoir....

Retour donc dans le Poitou dès jeudi, la météo nous empêchant de suivre notre programme, l'écourtant ainsi de 3 sorties dont le tour du Pic du Midi d'Ossau et 2 sorties en altitude.
Le genou d'Eric a bien tenu et il retrouve la forme, ce qui est l'essentiel.

Lundi 30 mai 2011 - Pic de Lasnières 2 000 m

Cette première sortie de mise en jambes de 23 km et 1696 m de dénivelé positif au départ de Laruns, a  été un bon exercice.

Longue montée et descente en continu avec des bonnes pentes bien raides que nous avons corsées en taillant au plus droit dans la montagne.

Ce fût aussi l'occasion pour moi d'improviser une démonstration de ski à Eric.

Démonstration qui s'est terminée sur les fesses, tout d'abord en dévalant la neige puis l'alpage où quelques fragments d'ardoise m'ont enlevés un peu de vernis au séant.
Bonne crise de rire pour Eric qui était plié en  deux en me voyant prendre de la vitesse et finir à ses pieds.


Mardi 31 mai 2011 -  pic de Montaigu 2 335 m


Cette seconde sortie a été écourtée par la pluie et le froid glacial au bout de  5,74 km et 655 m de dénivelé positif au lieu des 1 200 m prévus.


Elle devait être plus technique mais le passage sur les crêtes était trop venté et nous étions trempés jusqu'aux os. Adieu donc les panoramas sur les sommets voisins du pic du midi de Bigorre, du pic de Néouvielle et ce fameux Vignemale que nous avions gravi il y a quelques années avec Florence, Audrey et Doriane lors d'un séjour que nous avait concocté Philippe Mahou  pour  préparer notre petit groupe Cned à l’ascension du Mont Blanc.

La descente à tombeau ouvert a néanmoins été un très bon exercice, les cuisses s'en sont souvenu les jours suivants.

De retour à Lescar, nous avons donc enfourché nos vélos pour une sortie de récup de 2 heures et 40 km, avec quelques bonnes côtes pour tester les jambes en prévision du lendemain.


Mercredi 1er juin -  la montée du col du Soulor (1 474 m) et  de l’Aubisque (1 709 m) en vélo : 87 km - 2083 m de dénivelé positif  - le pied !

Cette sortie vélo tant attendue au départ de Louvie-Juzon, nous a permis d'emprunter cette magnifique route qui monte au col du Soulor que nous avions parcouru en voiture avec Christian et Maryvonne lors de notre expédition avec les copains du PEC  pour la course des fiancées. (Où les fromages voyageaient de voiture en voiture....)

Route sur laquelle  je n'avais pas arrêté de dire et de répéter, "cette route, ce doit être le pied en vélo". Et bien c'est fait ! et ça valait vraiment le déplacement.

Contrastes sur cette route, le long de l'Ouzon qui serpentait près de nous, où l'on admirait des palmiers, des hortensias et des roses trémières en fleurs, alors que des cheminées fumaient du fait de la température fraîche.

Une approche de mise en jambe depuis Louvier-Juzon en passant par Asson, puis à partir d'Arthez-d'Asson (400 m d'altitude) sur 22 km jusqu'au col du Soulor ( 1 474 m d'altitude).



Montée continue dans un premier temps en pente douce, puis avec une pente en moyenne de 7 à 9 % à partir de Ferrieres jusqu'au col du Soulor.
J'y ai pris mon temps et ai admiré les paysages changeants au fur et à mesure de l'ascension. Les cantonniers mettaient par endroit du gravier sur la chaussée, les cyclistes descendants du Soulor râlaient lorsqu'ils arrivaient à fond sur ces parties gravillonnées. Je n'aurai pas aimé être à leur place.

Eric montait devant avec son 39 x 26 qui l'obligeait à monter en force, je le laissais partir et me concentrai sur un rythme de pédalage adapté pour ne pas trop solliciter les cuisses, mon triple plateau m’offrant ce confort, je n'allai pas m'exploser les cuisses, alors que nous n'étions qu'à la moitié de notre semaine d'entrainement.

Je le rejoignais au Soulor où la photo s'imposait, avec un petit ravitaillent.

Ensuite, 9 km pour atteindre le col de l'Aubisque dont 2 km d'une petite descente sur une route taillée dans la roche pour commencer. Un début d'averse de neige nous inquiétera quelque peu avant que ne se profile en haut devant nous le col. C'est facile que je terminais cette ascension alors qu'Eric avait du mal a emmener son 39 x 26 qui lui avait mis les grosses jambes.

"Rivière" et Photo !

Le col d’Aubisque du point de vue géographique, permet le passage de la vallée du gave de Pau à la vallée du gave d’Ossau.  Entre le col du Soulor et le col d’Aubisque, la petite route en corniche du Cirque du Litor, taillée dans la paroi et exposée au nord, est souvent impraticable dès les premières neiges et jusqu’au 15 mai, par suite des risques d’avalanche.....






La descente de 12 km  jusqu'à Eaux Bonnes fût donc frigorifique et si Eric filait bon train et se faisait plaisir,  moi je me crispais sur les freins a en avoir mal aux bras dans cette très très longue descente vers Eaux bonnes, avec des pentes à plus 10 % sans discontinuer. Un froid à avoir du mal à articuler et à vous glacer les mandibules.

Les cyclistes et cyclotes qui montaient le col par ce versant étaient souvent en peine.


Pour nous, le bon repas revitalisant pris à l'hôtel restaurant de la Poste, Logis de France d'Eaux bonnes avec une bonne soupe bien chaude et un petit côtes du Ventoux nous a refait une santé.


Mais nous sommes repartis du restaurant à peine réchauffés.

Le retour au point de départ à Louvie-Juzon,  après être passé à Laruns,  s'est fait tambour battant avec un léger vent de face mais en légère pente.
Et du goudron comme ça on ne peut pas ne pas lui faire honneur..... comme me le rappelait ensuite Eric, coutumier que je suis de cravacher sur ce genre de parcours, tel le bourrin de service, laissant les autres se reposer tranquillement dans ma roue. Eric a comme il dit fumé la pipe derrière moi alors que l'allure de récupération  oscillait entre 30 et 31 km/h sur cette route pas si facile que ça au final, le vent compliquant un peu l’exercice.

Super balade qu'il me tarde de recommencer et de partager avec les copains et Florence, tant le vélo est pour moi, la meilleure façon d'arpenter ces routes de montagne, même si le froid m'a malmené. Et en plus cette montagne, il faut la mériter par l'effort et la sueur en gravissant ses flans, chaque coup de pédale nous rendant plus réceptif aux paysages grandioses qui nous entourent et démultipliant la réceptivité de tous nos sens.
Je sais, je rabâche....
Bien entendu, il nous manquait des kilomètres pour aborder ce genre de balade, mais ça en valait vraiment ces quelques coups de pédales !

C’est promis-juré, on reviendra et on fera d'autres cols dans les Pyrénéens !

On avait néanmoins décidé avec Eric de ne pas  s'attaquer au col du  Tourmalet, initialement programmé le vendredi. D'une part parce qu'Eric avec son 32 x 26, ça risquait fort de coincer ou de le mettre dans le rouge (moi avec mon triple plateau ça passait, en mettant tout à gauche si nécessaire) et d'autre part parce que nous préférions nous concentrer sur de la rando en altitude pour préparer l'Andorra Trail, objectif initial de cette semaine d'entrainement qui se devait d'être dense et intense.

Raté ! et double raté !

Jeudi 2 juin 2011Tour du Pic du Midi d'Ossau

Levés à 6 h, nous constations sur Pau un ciel chargé et très bas, mais nous décidions d'y aller quand même. Cette tentative pour aller prendre le départ du tour du Pic du Midi d'Ossau tourna néanmoins très vite court :  plus nous montions en altitude, plus il pleuvait et faisait froid (on apercevait de la neige fraîchement tombée sur les sommets).
Nous avons alors décidé de pousser jusqu'en Espagne, par le col de Portalet, voir s'il y faisait meilleur.

Mais même au dessus de Sallent de Gallego où nous avions pris le départ de la course des fiancées il y a quelques années avec la joyeuses bande du Pec et nos fromages vaganbonds, la pluie et le froid ont eu raison de nous, le thermomètre de la voiture affichait à nouveau 5° sous cette pluie incessante. Repli sur Lescar et les caves de Jurançon où il ne pleuvait pas, mais nous, c'est sur la montagne que nous voulions courir.

Après consultation des prévisions météo, nous avons finalement décidé de rentrer dans le Poitou.

Et en fait de montagne, c'est dans le bois de Givray que nous avons couru ce vendredi soir

Une déroute qui ravive mes doutes
Ce séjour nous laisse sur notre faim, avides que nous étions de gravir les pentes de cette montagne décidément magnifique.
Montagne qui sait aussi se montrer hostile et à nouveau, le froid, la pluie et le vent que nous risquons de rencontrer sur l'Andorra trail m'inquiètent.
Les doutes m'assaillent et me ramènent sur la diagonale des fous de l'an passé où je n'ai pas su dépassé entre autre ce froid qui me glaçait littéralement
La sortie de courte durée de mardi sous la pluie et dans le froid où nos vêtements et nos sacs à dos étaient gorgées d'eau, et la descente frigorifiante en vélo de l'Aubisque, m'ont confirmées ma sensibilité au froid et m'interpellent quant à ma résistance pour affronter des conditions météorologiques de ce type, sans parler de ma sacro sainte insatiabilité côté ravito...

Côté équipement, pour le sac, il faut absolument mettre tous mes effets dans des poches, (plus couvre-sac imperméable). Pour les vêtements il me faut du long en bas et il faut absolument que je m'équipe d'un coupe vent imperméable qui ne fasse pas sauna et coupe ce satané vent.

Côté préparation physique, va donc falloir que j'active le plan B pour remplacer les sorties pyrénéennes manquantes en essayant de ne pas trop solliciter le talon :
  1. Ce sera du vélo demain samedi avec Eric, Lionel et Sandrine, (Bernard se prélassant en Bretagne...)
  2. Ce sera aussi une sortie de 2 h 30 dimanche avec Christian et les copains
  3. et enfin le grand trail du limousin de 65 km des Gendarmes et des voleurs de temps, et du temps, il ne nous en reste pas beaucoup avant l'Andorra Ultra Trail du 15 juillet prochain. C'est donc à Ambazac dimanche prochain, que nous ferons une bonne séance d'entrainement avec Florence, histoire de se faire une sortie longue et du dénivelé. Encore un très grand merci à notre Maryse et à Michel, qui nous ont gracieusement offert leur dossard. Maryse que nous nous ferons un plaisir de suivre à distance encore cette année sur l'UTMB sur le site http://pecutumb2009.blogspot.com/ que j'avais créé en 2009 et que je réactualiserai donc pour l'occasion. Maryse qui sera accompagnée cette année des copains Christian, Alain, Pascal, Gérard et Gilles.
Et advienne qui pourra pour moi.

Eric quant à lui, retrouve petit à petit sa forme, et tout devrait bien se passer pour lui sur sa Ronda des cimes de 170 km et 11 000 m de dénivelé positive. Une promenade quoi !


1 commentaire:

  1. Et bien mon petit François, tout ça me donne bien envie et notamment la sortie vélo Aubisque par le Soulor ! rien que ça me fait regretter de ne pas avoir été avec vous ....

    Pour ma part, la maçonnerie, c'est moins drôle !

    une prochaine fois .....

    bravo à vous 2 en tout cas !



    Pascal.

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