jeudi 25 juin 2009

5eme étape 2009 : Grésy sur Isère - Pralognan la Vanoise


jeudi 25 juin 2009

Départ à 07 h 45
Arrivée à 14 h 00

Itinéraire Via michelin :
- Distance estimée : 67 km ==> réalisé : 72 km
- Dénivelé positif estimé : 2 006 m
- Temps estimé : 04 h 48 ==> réalisé : 6 h 15


Grésy sur Isère 7h45

Tout d'abord merci pour les petits messages qui me font énormément plaisir

Le temps est encore superbe. Un ciel d’un bleu azur pur.
Une petite brume recouvre la vallée vers Albertville et quelques nuages moutonneux recouvrent la chaine montagneuse à l’est.

Dès le départ, ça monte et ce départ à froid préfigure bien la configuration du parcours d’aujourd’hui.
Puis la route redescend vers Albertville.


Les vignes qui jusqu’à présent montaient très haut sur le flan de la montagne, laissent petit à petit place à des vergers recouverts de leur filet à l’aspect de toile d’araignée et aux praires. Toujours cette odeur de foin.


J’arrive au bout de cette combe de Savoie agricole beaucoup plus attrayante que l’idée que je m’en faisais.
Depuis Chambéry, en passant par Montmélian, mon itinéraire sur le côté viticole de cette large vallée ou coule l’Isère, m’a offert en permanence sur plus de 30 km de superbes panoramas.
De plus la proximité indiquée sur les panneaux routiers de toutes ces merveilles grandioses qu’offrent les Alpes sont autant d’éléments qui décuplent mon plaisir de pédaler dans ce site. Le lac d’Annecy, par exemple, où nous allions pédalés avec Florence dans « nos jeunes années » sur des itinéraires passant entre autres par le col de la Forclaz, les Aravis, beaufort, le Cormet de Roselend, ou bien encore des séjours en famille ou avec des copains, en été ou en hiver avec son lot de randonnées et de souvenirs.


Il faut dire que nous adorons les Alpes avec Florence,

et nous n’y étions pas revenus depuis notre tentative d’ascension du Mont Blanc en 2003 sous la conduite de Philippe et en compagnie de Barbara, Jean Pierre, Christelle et Olive (suite à un séjour mémorable à Toulon).
Un petit mot sur Philippe qui nous a fait découvrir la « haute montagne » avec piolet, encordage et crampons sur des glaciers dans les Pyrénées (Petit Vignemale, Grand Vignemale, …)
Si Les Pyrénées sont superbes et magnifiques, je redécouvre sur cette fin de périple la dimension gigantesque de ces montages des alpes à vous couper le souffle (au propre et au figuré), on se sent infiniment petit et humble devant ce spectacle grandiose .

En fait les petites routes empruntées ont été agréables et m’ont fait éviter les nœuds routiers que je redoutais. Et bien entendu, qui dit petite route dit aussi des côtes et des descentes bien raides.

Il fait déjà très chaud.
Je rejoins la D990 dont la chaussée a là aussi de part et d’autre une piste cyclable.

Albertville 8h30

Albertville l’olympique.
Ce ne sera pas le qualificatif que j’appliquerai à ma forme du jour qui est plutôt aux abonnés absents.

L’itinéraire via Michelin à la main, le jeu de piste commence ….
Prendre D990/Avenue du Général De Gaule (0,1 km)
Prendre à droite rue Paul-Yvan Lagarde (0,3 km)
Prendre à gauche rue du Commandant Dubois (0,1 km)
Prendre à droite rue de la belle étoile (0,2 km)
Etc ….


Avec en plus un compteur qui ne fonctionne plus (faute de pile : carton rouge François pour ne pas avoir pensé à la changer !). c’est à chaque fois avec des allers retours incessants que j’avance à travers les villes.

A la sortie de la ville, je traverse une petite zone de culture maraichère et de serre, puis passe sous les ruines d’un château.
Ma petite route zigzague à flan de montagne surplombant la vois express que je côtoie quelquefois.

Freisson sur Isère je traverse le Pont qui enjambe la voie express.

Je passe derrière une zone industrielle (fabrique de carbone dont est fait le cadre de mon vélo) et arrive à La Léchère.

Moutiers 45 km 10 h 45

J’ai faim, je cherche une boulangerie et m’ingurgite 2 sandwichs.

Une pancarte m’a indiquée tout à l’heure la direction du col de la madeleine, 26 km.
J’ai décliné l’offre.

A Moutiers, il me reste 27 km pour monter à Pralognan.
Et si hier je me suis amusé à accrocher et doubler un autre cyclo sur les derniers kilomètres, en restant bien assis sur la selle dans les côtes où lui se mettait en danseuse, profitant de la dynamique de la vitesse prise dans les petites descentes pour anticiper sur les côtes successives, (le pied et une sensation de puissance toujours bonne à prendre pour remonter les accus mentaux) aujourd’hui je fais profil bas, et n’ai comme seul objectif que d’arriver à bon port, et surtout arriver avant Florence.

Car la cachotière ne m’a annoncé qu’hier soir qu’elle me rejoindrait ce jeudi alors qu’il était prévu qu’elle arrive le vendredi.
Je l’appelle, elle est partie qu’à 10 h 30.

Ouf je devrais pouvoir arriver avant elle …
Après des conseils de prudence, je la laisse continuer sa route,elle a 9 h de route à faire…

Je laisse la vallée de Belleville où lors d’un séjour à Saint Martin, nous avions gravi le Cheval Noir avec Fifi et le père de Florence, avec une descente épique en suivant un berger qui nous ouvrait le passage.

Je laisse aussi à droite la vallèe de Meribel.

Il fait très très chaud avec pas un pouce d’ombre sur cette route.
Elle n’est pas très dure à monter mais cette chaleur et les 600 km que j’ai dans les jambes me la rendent pénible. Je m’économise en essayant de garder un rythme de respiration aisé.

Allez plus que 16 km à monter.
Cette réflexion me fait sourire. Je ne raisonne plus du tout sur la même échelle kilométrique que dans le Poitou où les côtes sont dérisoires par rapport au dénivelé local. C’est bon signe, c’est que le mental va bien, même si le physique commence à être aux abonnés absents.

Je gère à un petit rythme et c’est le principal.

Je laisse la vallée de Courchevel à droite et ai droit à une descente e puis un replat .

Bozel
Il me reste 17 km

En face de moi, les prémices du massif de la Vannoise sur lesquels veillent quelques nuages blancs, sur fond de ciel toujours bleu azur. Les roches d’un gris minéral sont recouvertes par endroit au sommet de neige puis en descendant, elles sont couvertes d’un vert tendre et clair des alpages. Plus bas, c’est le vert sombre des forêts de résineux.

Encore une descente bienvenue jusqu’au village du Villard. Fabrique artisanale de jambon de pays : Dominique résister t’il lorsqu’il passera ici avec sa moto dans huit jours ?

A ma droite en contrebas, j’entends et vois un torrent au eaux tumultueuse..

Ensuite la route s’élève à nouveau, mais plus rudement en lacets successifs.
La route est maintenant ombragée dans la forêt domaniale du Planay, et l’altitude aidant, il fait un peu moins chaud.

La vallée s’élargit et la montagne devant moi me parait de plus en plus enneigée. J’entends de tous côtés l’eau qui dévale la montagne par le torrent toujours à ma droite ou par de nombreuses cascades.
Un petit chantier forestier avec un cable immense tendu vers le haut de la montagne sous un énorme pic rocheux pour débarder le bois.

Pralognan 4 km

Un petit faux plat puis j’arrive dans la forêt domaniale de Pralogan

A nouveau, ca monte en lacet.
out compte fait, mon triple plateau (52, 42, 30 – 13, 14, 15, 16, 17, 18, 20, 22, 24, 26) m’offre les bon développements pour gravir ces routes de montagne dont la pente n’est pas excessive. Bien entendu je mouline, et ai tout mis à gauche (petit plateau de 30 devant et grande couronne de 26 derrière) mais ça passe sans que mes muscles tétanisent comme lors de la fin de mon périple 2008 dans le pays basque avant d’arriver à Espelette.

Une pancarte annonce le trail de la vannoise (TGV) et le festival de la photo de montagne.
Voilà qui tombe bien, n’et-ce pas.

Encore 1km, puis je découvre le village avec ses chalets sur fond de montagne du massif de la Vanoise aux sommets enneigés. C’est magnifique.

14 H 00
Il fait toujours très beau et chaud.
J’arrive au superbe appartement avec immense vue sur la montagne que nous ont gentiment mis à disposition les amis de Catherine.

Plus qu’à attendre Florence et à refaire du jus avec le rituel : bière, douche massage des jambes et restauration.
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Voilà, on est vendredi ma bien aimée m'a rejoint.

On est dans l'Arpège café, pour se connecter à Internet, devant une bière en compagnie d'un trailer, Jean.

Un gars bien encore plus fou que moi, je suis encore là un petit joueur par rapport à lui.

6 mois de congés sabatiques - Il vient d'Auxeres en passant par Troyes, Nancy, Strasbourg, Belfort, la Suisse, Annecy, Alberville et ..... Pralognan : 1 400 km avec sa cariole derrière son VTT avec camping tous les soirs ... et 60 km par jour.

Il fait le TGV puis va à Lyon pour un mariage et repard ensuite en vélo (Albi, Montpellier, Valence, Chamonix) pour ensuite faire l'UTMB ...
En attendant, il cva surement faire le parcours du TGV en randonnée avec une nuit dans un refuge

Y'en a quand même qui sont bien félé !!!

Allez d'autres petites nouvelles dans les jours à venir.

On va commencer à repérer le parcours et surtout profiter du coin et se reposer en attendant les copains du PEC.

Encore merci à ma petite Doriane pour les billets précédents publiés, que je lui dictais d'une cabine téléphonique. Une grosse dictée tous les soirs, de quoi lui faire regretter les SMS....